Publié dans Culture

Monde du 7e art - Emmanuel « Malok’ila » n’est plus

Publié le mercredi, 10 avril 2024
Le personnage d’Emmanuel  restera gravé à jamais dans la mémoire des cinéphiles malagasy Le personnage d’Emmanuel restera gravé à jamais dans la mémoire des cinéphiles malagasy

Triste nouvelle. Après l’annonce de la disparition de la danseuse Ophélie, de Mikakely bassiste, c’est le domaine du septième art qui est aujourd’hui touché. Un grand acteur considéré comme l’un des pionniers de la saga « Malok’ila » et de la maison de production Scoop Digital, Emmanuel Andriamahefa, s’est éteint hier à l’âge de 63 ans, à la grande tristesse des cinéphiles malagasy. Il était l’un des acteurs le plus aimé des téléspectateurs grâce à son talent et son savoir-faire. Malheureusement, la maladie se fiche que l’on soit célèbre ou talentueux. Aussi, selon sa famille, l’acteur charismatique Emmanuel a été emporté par une maladie qu’il combattait depuis deux ans. Rappelons qu’il est atteint  de la maladie de Parkinson. Il a rejoint ainsi, ses quatre camarades de scène du « Malok’ila » entre autres, Marinnah, Randrenja, Johary et Ralay. En effet, tous ceux qui l’ont aimé et connu lui ont rendu hommage sur le réseau social Facebook. Des souvenirs, et surtout des expressions de chagrin ont afflué sur Facebook, en apprenant la triste nouvelle. Une chose est sûre, le personnage d’Emmanuel restera gravé à jamais dans la mémoire des cinéphiles malagasy. Agé de 63 ans, Emmanuel Andriamahefa a laissé une veuve et deux orphelins. Son parcours cinématographique se termine.Pour rappel, il a fait ses débuts dans la saga Malok’ila. Convaincue de son talent, la maison de production Scoop Digital lui a donné un rôle dans d’autres feuilletons tels que « Adisanina », « Gisa Mainty »… Même si depuis quelques années on ne l’a plus vu à l’écran, il n’en demeure pas moins que cet acteur est présent dans les mémoires des cinéphiles malagasy, à travers ses œuvres qui font toujours rire et satisfaire les férus du 7e art. La carrière cinématographique d’Emmanuel Andriamahefa aura duré bien plus d’une dizaine d’années. La rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de la famille et à ses amis, nous leur adressons également nos sincères condoléances.
Si.R

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff